C'est bien motivée par une profonde acuité que l'artiste retranscrit le regard qu'elle porte sur le monde. Sensible, elle nous guide dans une quête de la beauté qui, cachée dans chaque élément de la Nature, nous mène bien souvent à y révéler l'extrasensible voire le divin.

Puisant dans les mythes, contes et légendes des pays celtiques mais également chez les grands artistes de l’Histoire, Julie peut compter sur ce précieux bagage pour faire voisiner créatures (extra)ordinaires et influences classiques. Le réalisme des chairs crues empruntent à Rubens, le dessin précis et la lumière maîtrisée peuvent évoquer un traitement caravagesque dans le rendu du clair-obscur, la composition, vaste et minutieuse, puise dans les paysages de l’école flamande, le réalisme brut et sans artifices rend hommage à Courbet.

Parfois, nous ne verrons pas de belles choses. C'est bien sans concession que l'artiste nous livre son monde, fusses-t-il laid : n'est-ce pas encore plus beau ?

L'artiste a toujours instinctivement eu une attirance pour l'art et dès que tenir un crayon lui était permis, elle commença à abondamment dessiner et colorier. Plus tard, un solide apprentissage auprès de Jacqueline Reynier lui a permis d'acquérir les bases du dessin, de l'encre et de l'huile, tout comme la découverte d’artistes qui l'influenceront durablement ; dont Léonard de Vinci et sa quête incessante de compréhension du monde. De 9 à 15 ans, elle perfectionne la maîtrise délicate du dessin et de la couleur et s'expérimente à l'art exigeant du portrait et du paysage. Elle fréquentera assidûment l'atelier de son professeur jusqu’à l'âge de 19 ans, y appréciant l'atmosphère calme nécessaire à son travail.

Loin d'être inaccessible, il s'agit pour l'artiste de faire découvrir et partager son art. Jusqu’à présent, elle a pu compter sur quelques expositions : au sein de l'Elfike (Aix-en-Provence) en 2003, à la mairie des 11e et 12e arr. de Marseille en 2006, dans le cadre de l'exposition-vente de l'association Courant d'Art (Aix-en-Provence) et de l'exposition "A7" (Lambesc) en 2014.

Puisse ce site internet vous faire découvrir son travail et nous ne saurons que vous encourager à aller directement au contact de ces œuvres afin d’en retirer pleinement la densité. Si les sortilèges existent, vous en serez victime.

S.P.

Parcours:

Si devenir une artiste connue et reconnue ne serait pas sans lui déplaire, Julie a préféré jouer la sécurité en faisant des études de droit puis d’histoire de l’art dans le but d’être commissaire priseur. Actuellement elle poursuit ses études d’histoire de l’art à la Sorbonne: en Master 1 « Recherche » (2014-2015) elle a travaillé sur Pierre Paul Rubens et cette année, en Master 2, elle étudie le tabagisme dans les scènes de genre en Hollande au XVIIème siècle.